La résurrection de l’OC Rochois
L’OC Rochois s ‘apprête à vivre sa cinquième finale, mais la dernière remontait à 1979. Et dire que le club a failli mettre la clef sous le paillasson.
- Publié le 24-05-2011 à 07h00
Tombeur de Vaux-Noville au terme d’un match qui restera dans les annales, LaRoche affrontera dès lors la JL Arlonaise en finale de la coupe. Sans le 4 ou le 5juin prochain. Tout dépend, bien entendu, de la suite des activités des Arlonais, toujours concentrés sur la conquête de leur sésame pour la promotion. Nous vous en parlons par ailleurs.
Thomas Gillet, l'un des acteurs les plus en vue de cette demi-finale, tout comme il l'a été d'ailleurs dans la conquête du titre, savoure ces moments. «C'est une belle récompense pour le groupe, dit-il. L'envie était là, malgré quatre suspensions. J'espère toutefois que l'on ne devra pas trop patienter avant de jouer cette finale, car la saison devient vraiment longue. »
Cette finale, Thomas Gillet devrait la disputer sur un terrain qu'il connaît très bien, aux Récollets, à Bastogne. « J'espère surtout que la pelouse sera dans un meilleur état que la nôtre. C'était vraiment difficile de construire le jeu, dimanche. »
N’empêche que les Rochois ont réussi à se tirer d’affaire, dans un final de folie, marqué par les sorties de Dumont et surtout de Cravatte côté visiteur.
Et d‘un seul, voici les protégés de Raphaël Viance lancés sur les traces de leurs glorieux aînés, qui disputèrent au cours des années septante pas moins de quatre finales en l’espace de six années: deux défaites tout d’abord en 74 et 75, mais surtout deux victoires en 77 et 79 contre Bastogne puis Vaux-sur-Sûre.
Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, l'OC Rochois a été tout près de disparaître. «C'est vrai, mais depuis, les choses ont bien évolué,observe Thomas Gillet, l'un des plus beaux joyaux que le club ait engendrés.D'une part, le comité s'est remis en selle ; il a ensuite bien transféré. »
Et puis surtout, le retour au bercail de Thomas Gillet, l’ex-promotionnaire, et cette année l’arrivée aux commandes d’un Raphaël Viance, qui a vécu pas mal de temps au Standard, mais surtout à Virton, ont boosté les ardeurs.
Le retour en P1 constitue un premier aboutissement, mais visiblement, les troupes de l’Olympic ne sont pas rassasiées. Alors qui sait ? Espérons simplement que d’ici la finale, l’adversaire arlonais nagera lui aussi dans l’euphorie de la montée.¦